Cromlech

 

  Par Astaroth

"Si vous aimez le Black Metal sans compromis du style de Marduk, vous devriez assurément apprécier les réalisations d'un jeune groupe de Besançon: Nyarlathotep. Derrière le nom donné au Messager des Grands Anciens, se cachent quatre Français aux influences aussi néfastes qu'efficaces. Outre Marduk dont ils nous gratifient de la reprise de Dracul Va Domni Din Nou In Transylvania, l'on sent qu'Immortal ou même Mayhem marquent la musique de Nyarlathotep de leur empreinte maléfique.

Leurs créations sont rapides, puissantes et bien exécutées. Le son est correct si l'on prend en compte que Total Disaster a été enregistré dans une cave. Vous avez dit Underground? On se réjouit de les voir à l'oeuvre, car c'est assurément sur scène que la barbarie doit déferler; maquillage, riffs tranchants et chants guerriers, Nyarlathotep n'y va pas par quatre chemins. Sans tomber dans la lassitude, car, à l'instar de La Grande Danse Macabre de Marduk, le groupe puise aussi dans le mid-tempo. Evoluant dans un style musical (Black guerrier) peu enclin à de nombreuses (r)évolutions, Nyarlathotep tire pourtant son épingle du jeu en variant ses compositions tout en les gardant très cohérentes.

Au final, Nyarlathotep ne peut qu'améliorer ses d'ores et déjà prometteuses exécutions, notamment par un meilleur son. Un groupe à suivre de près en concert et lors de son prochain enregistrement."

 

Commentaires de Nyarlathotep

Passé l'aspect très flatteur de cette critique nous nous sommes interrogés sur son bien-fondé. En effet, vu les différences prononcées par rapport à la critique portée par Christophe Grès (A Rebours), il y a peut-être un trop grand enthousiasme de la part d'un jeune fanzine Suisse qui cherche à émerger. Sans dire que ce que nous faisons est nul, nous nous rendions bien compte que la qualité n'était pas au rendez-vous pour ce premier opus, bien que nous en soyons fiers, et le défendons malgré tout.

Astaroth soulève le fait que c'est sur scène que doit le mieux se concrétiser notre musique: il avait visé juste et n'a pas été déçu par notre prestation qui a eu lieu à Evionaz (Suisse) le 15 septembre 2001.

Nous avons perdu le contact avec l'association qui nous a fait publier dans ce fanzine, et nous le regrettons fortement. Car, depuis, nous nous sommes améliorés...